branche mathématique de l’exposé, parcourant un ruban de Möbius (conçu en 1858 par un mathématicien allemand, professeur à l’université de Leipzig élève de Gauss et descendant de Luther – ce qui, vous en conviendrez, ne présente ici qu’un très médiocre intérêt) se définissant comme une surface non orientable à deux dimensions avec seulement un bord. Möbius, donc, mathématicien dont les travaux portèrent  sur la géométrie projective (travaux contemporains de ceux du français Michel Chasles, pathétique collectionneur d’autographes), ce qui l’amena à définir- suivant en cela Gergonne, avec pour objectif alors naissant de généraliser (unifier ?) la géométrie (euclidienne et non-euclidienne)- mouvement qui ne cessera de s’amplifier, en géométrie d’abord puis à toutes les mathématiques ensuite sous l’impulsion de Hilbert au début du vingtième siècle - le concept de surface orientée et orientable (ou non -ce qui nous intéresse ici :ainsi prenant deux de ces rubans qui, accolés deux à deux et bord à bord, définiront une forme complexe décrite quelque deux décennies plus tard par Félix Klein) et à   formaliser  le   principe  de   dualité,    une   dualité

 

 

que l’on mettra en parallèle avec la remise en cause du cloisonnement art/sciences, ou plus précisément de leur opposition légitime à plus d’un titre : on pense à la vision discutée (et discutable) de la démarche post-moderne, ou au cas plus surprenant (et moins commenté) du mouvement –synchrone et parallèle- vers l’abstraction de la peinture et de la mathématique, du mémoire fondamental de Riemann sur les géométries non-euclidiennes et les impressionnistes en passant par  les cubistes  et  Malevitch,  son  travail sur la couleur  

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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