partant d’une surface blanche pour casser les codes esthétiques ambiants et illustrer cela dans une tentative plus ou moins adroite de la transcription du visionnage d’une performance réalisée quelques cinq décennies plus tôt : transposition écrite d’un ballet de jeunes femmes au son d’un orchestre en arrière plan (du moins l’imagine-t-on : le film est muet) maculés de peinture sombre (I.K.B.) enregistrée le 19 mai 1960 à l'Institut national de la propriété industrielle sous l'enveloppe Soleau N° 63 471 ; images noires et blanches peu expressives (ne perdez pas de vue que selon l’artiste cette couleur -la couleur que l’on devrait voir - à la différence des autres, ne suscite pas d’association d’idées spéci-fiques), taches anthropo-métriques réalisées sous la direction du maître peignant selon ses  dires non des modèles mais avec ses modèles car considérant la primauté absolue de la couleur, il estimait que la peinture pouvait être réduite désormais à l’énergie lumineuse rayonnant d’elle ; ainsi voulant décrire ce film il convient de commencer par le début (quel début? le définir ?), nécessité de   faire   un   choix   entre

 

deux bandes de papier surfaces liées entre elles d’une façon particulière de manière à obtenir quatre parcours de lecture circulaires interrompus par deux points nodaux ; parcours arbitraire de lecture - que l’on pourra symboliser par deux ellipses entrelacées jouant sur l’indécision née d’une erreur de traduction qui sans jouer sur les mots nous désorientera dans un propos troublant plaçant ces mots sous le signe d’une narration duale. Ainsi d’un quelconque point nodal vous continuez votre lecture aléatoire en choisissant finalement la

 

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