Le Clos de l’Ile, le 12 06 05

Lapin,

Comme je m’y attendais ma lettre conciliante du 8 avril 2005 est restée sans réponse. Tu continues tes méfaits avec une insouciance regrettable.

Aussi la coupe est pleine.

A l’instar des radars bien connus de nos routes nationales (que tu fréquentes peu il est vrai), j’ai installé dans mon jardin un chevalet de campagne et des couleurs.

Nous sommes loin de ces instantanés faits à la va-vite, à l’identification hypothétique et toujours contestable. Là, c’est une autre affaire !

Certes, ce sera laborieux mais j’ai tout mon temps (Dieu m’entende !)

Bénis le ciel d’avoir affaire à moi plutôt qu’à mes amis Vermeer, Van Eyck et autres Cézanne car là, c’est ton âme même qui apparaîtrait sur la toile, prise au collet.

P.Y.C.